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Migrer de Universal Analytics (UA) vers Google Analytics 4 (GA4)

Nous le savons désormais, au 1er juillet 2023, Universal Analytics (UA) va disparaître progressivement afin de laisser place à une nouvelle version : Google Analytics 4 (GA4). A partir de cette date, UA ne sera petit à petit plus supporté : il est donc nécessaire que les sites qui l’utilisent encore migrent rapidement.  Voici ci-dessous la méthode complète pour passer de UA à GA4.

 

1. Accéder à Google Analytics

  • Pour accéder à Google Analytics, il vous suffit de vous rendre sur la page www.google.com/intl/fr/analytics/ puis de cliquer sur Se connecter. Vous pourrez ensuite accéder à l’interface grâce à votre compte Google.
    A noter : Pour créer un compte Google, il vous faut simplement renseigner une adresse email (pas obligatoirement une adresse gmail).
  • Si vous disposez déjà d’un compte Google, il vous suffira d’indiquer votre login et mot de passe : https://accounts.google.com/signup
  • Une fois dans votre compte, cliquez sur l’icône Analytics pour accéder au service.
  • Si un utilisateur  vous a déjà attribué l’accès à des comptes Analytics, vous aurez accès aux statistiques de ces sites.
  • Sinon, vous devrez installer votre code Analytics pour pouvoir gérer vos propres sites.

2. Étapes pour générer le code de suivi Google Analytics GA4

1. Accédez à la page Google Analytics : https://analytics.google.com/

2. Cliquez sur le bouton « Administration », la petite roue crantée en bas à gauche.

3. Cliquez sur « Assistant de configuration GA4″.

4. Choisissez ensuite le bouton « Démarrer »

5. A cette étape, Google Analytics va automatiquement vous générer une propriété GA4.

6. Acceptez les conditions générales d’utilisation (CGU) et cliquez sur « Voir la propriété GA4″ afin d’y accéder, de la paramétrer et de récupérer votre nouveau code de suivi.

7. Pensez à paramétrez vos Mesures améliorées en cliquant sur la roue crantée à droite :

8. Sélectionnez les Mesures améliorées qui correspondent aux fonctionnalités utiles pour votre site et à votre activité. Une fois activée, la collecte de ces données est automatique. Vous n’avez rien d’autre à faire. Enregistrez vos modifications.

9. Enfin, accédez à votre nouveau code de suivi en cliquant sur « Installation de la balise » gtag (Global Site Tag) dans la section « Collecte » :

11. Le code de suivi que Google vous a attribué est disponible en déployant la section « Global site tag (gtag.js) » :

12. BRAVO ! Votre code de suivi GA4 est généré ! Maintenant il vous faut ajouter le code de suivi obtenu dans votre site.

3. Ajouter le code de suivi Google Analytics à son site

Vous devez copier la totalité du code de suivi gtag et le coller dans l’espace prévu dans votre CMS (ou le code de vos pages) au-dessus de votre code de suivi UA, et sans supprimer l’ancien code de suivi ! Ainsi vous n’aurez aucune perte de données et le relai entre les 2 GA se fera naturellement. Google Analytics gère très bien la présence des 2 codes de suivi dans les pages de votre site internet.

Rappel : Le code de suivi Google Analytics doit être placé entre les balises <head> des pages de votre site internet, afin d’être sûr qu’il soit automatiquement présent sur toutes les pages. La plupart du temps, les thèmes associés à un CMS (WordPress, Prestashop, Joomla, Drupal…) vous permettent d’ajouter le code de suivi dans les paramétrages du thème, sans avoir à toucher au code des pages du site.

A noter : Il y a un délai de 48h avant que des statistiques ne soient disponibles dans Google Analytics. Cependant vous pouvez vérifier que le code de suivi fonctionne en affichant une page du site, et en vous rendant dans la rubrique « Rapports > Temps réel » d’Analytics. Si il y 1 session ouverte sur le site, c’est vous, et tout fonctionne bien !

4. Accéder aux statistiques Google Analytics 4

Vous trouverez dorénavant dans la liste de vos propriétés une toute nouvelle : « Nom de votre site – GA4″. Cliquez dessus et accédez à Google Analytics 4 ! Mais attention, GA4 implique de très nombreux changements de concepts et d’interface qui peuvent être déroutants et nécessiter une formation. ;)

 

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Les modèles économiques du Digital / Business Models Web

Voici un panorama des différents Business Models du digital.

La commission

Une Marketplace sur le Web va mettre en valeur des commerçants et prélève une commission sur le prix de vente à chaque transaction effectuée via son site.

En échange, la Marketplace investit dans un bon référencement et dans un design travaillé. Elle offre ainsi une visibilité aux commerçants qui y sont présents.

Inconvénient du modèle : la dépendance de l’annonceur vis-à-vis de la plateforme.

Le Freemium

Le modèle économique freemium –contraction de « free » et de « premium »– est adopté par de nombreux sites et applications mobiles. Il consiste à proposer la gratuité jusqu’à un certain volume de consommation, de commande ou d’utilisation du site.

Ce modèle ne peut fonctionner que si les fonctionnalités payantes ont une réelle valeur ajoutée pour l’utilisateur.

L’abonnement

Il consiste à abonner les clients pour un service récurrent, généralement mensuel. Il permet à l’entreprise de sécuriser sa trésorerie, en anticipant le volume des commandes tout en connaissant le chiffre d’affaires qu’elle entrera.

Par exemple, de nombreux e-commerçants ont joué sur ce modèle en proposant notamment l’envoi d’une box mensuelle. Cela dit, ce système s’essouffle souvent rapidement.

Le modèle adaptatif

Il consiste à optimiser ses ventes en proposant un produit ou un service qui disparaîtra s’il n’est pas vendu.  Ce modèle se base sur la variation des prix en fonction du volume de la demande. On peut le voir sur certains sites de voyages, qui, par exemple, proposent aux utilisateurs de poser une option pour un week-end à un prix ultra-compétitif, à condition qu’il y ait suffisamment de monde (défini en amont) qui pose la même option dans un délai imparti…

Autre exemple, la SNCF propose des billets à des tarifs spécifiques en fonction de la demande et des habitudes des usagers, qui disparaissent de la circulation en cas de non-réservation.

Ce système permet de booster les ventes et optimise le déstockage.

La publicité

Modèle économique basé sur le financement par la publicité : le site héberge des annonces publicitaires, souvent par l’intermédiaire d’une régie, et se rémunère sur ces revenus publicitaires.

Avantages : La publicité en ligne permet de générer des revenus de façon automatique.

On peut proposer un produit ou un service gratuitement, comme Google et Facebook, qui fonctionnent sur ce modèle.

Inconvénients : Générer un véritable chiffre d’affaires grâce à la publicité nécessite un nombre de visiteurs très important.

Comment lutter contre le Cyber-harcèlement en milieu scolaire ?

Retour d’expérience sur 6 années de lutte contre le Cyber-harcèlement dans les collèges. En effet, depuis 2015, j’anime avec la comédienne Elsa Mingot des interventions sur ce sujet à destination des collégiens dans le cadre des Actions Pédagogiques du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Plus de 1500 collégiens du département en ont déjà bénéficié.

 

Le constat : des parents et enseignants souvent démunis

Les enfants et les jeunes ont pris possession d’Internet et des réseaux sociaux, leurs nouvelles cours de récréation virtuelles. Ordinateurs, smartphones, tablettes… les parents ont du mal à suivre la communication en ligne de leurs enfants et les écoles se trouvent également dans une situation difficile, le phénomène débordant largement du cadre scolaire. L’objectif de cette intervention est de responsabiliser les collégiens et lycéens en favorisant un échange sur le cyber-harcèlement.

Former nos « jeunes » à aiguiser leur sens critique et leur empathie dans le monde virtuel est un des enjeux majeur de notre époque. Nous avons le devoir d’informer et encourager les internautes responsables de demain.

A l’heure où les échanges virtuels tendent à devenir à incontrôlables, une situation tout à fait inédite se pointe à l’horizon : ce sont les enfants et adolescents qui bien souvent, enseignent la manipulation des outils numériques à leurs parents… Comment alors, en tant que parent, faire son devoir de vigilance quand les outils sont mal compris et mal maîtrisés ? J’ai rencontré pléthore de parents mais aussi d’enseignants démunis face à cette problématique.

Le cyber-harcèlement, un harcèlement comme les autres ?

Oui. Parler du cyber-harcèlement revient exactement à parler du harcèlement tout court. Les ressorts sont les mêmes : rejet de la différence, effets de groupe, pression de conformité etc. Ce sont uniquement les moyens qui changent, et l’impact aussi, qui est souvent bien plus important en raison de l’incroyable pouvoir de diffusion des Réseaux Sociaux.

En réalité le cyber-harcèlement est simplement une extension du harcèlement dit « classique » (qui a lieu physiquement dans la cour de récréation), avec quelques spécificités en plus. Malheureusement ces spécificités ne sont pas négligeables : avec les réseaux sociaux, l’enfant visé se retrouve harcelé 24h/24 et parfois jour et nuit, quand auparavant il pouvait retrouver une forme de sécurité en rentrant chez lui après l’école. Et de plus la « force de frappe » des Réseaux Sociaux est bien plus importante qu’un évènement qui a simplement lieu dans la cours de l’école.

Cyber-violences : et si on montrait l’exemple ?

Bien souvent les adultes ne montrent pas particulièrement l’exemple : les échanges virtuels entre adultes sont de plus en plus violents, et virent très rapidement au rapport de force, à l’ironie et au cynisme.

Les « autorités naturelles » faillissent de plus en plus souvent à leur devoir auprès des adolescents. Nos représentants politiques eux-même tombent dans le piège de l’instantanéité, de l’hyper-réaction, et parfois même de l’insulte… Comment demander aux adolescents d’être « meilleurs » que nous dans ce contexte ? Comment leur parler de citoyenneté et de respect de l’autre ?

Et enfin, nous adultes, ne sommes-nous pas un peu hypocrites dans cette affaire ? Quand je lis certains échanges entre adultes sur Twitter ou Facebook, il m’arrive de le penser.

Les 3 commandements de la lutte : Comprendre, Protéger, Agir

Voici une partie des points abordés durant l’intervention :

  • Comprendre les conséquences de mes actes sur Internet : Qui harcèle et pourquoi ? Qu’est-ce que le cyber-harcèlement et comment se manifeste-t-il ?
  • Me protéger et protéger les autres sur Internet : Qu’est-ce que la vie privée ? La « mémoire d’Internet ». A qui appartient ce que je poste sur Internet et les Réseaux Sociaux ?
  • Réagir à une situation de cyber-harcèlement : L’empathie et l’impulsivité sur Internet. Que dit la loi ? Je suis la victime, je connais une victime : Que dois-je faire ? A qui en parler ?

1 intervention = 1 jeu interactif qui suscite réactions et échange

Nos interventions s’inscrivent dans les liste des « Actions éducatives prioritaires » du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Une séance est construite sur la base d’un jeu de plateau questions/réponses qui amène les adolescents à réfléchir sur une définition ou une problématique, à échanger et à se positionner face à une situation.

L’organisation de la salle de classe est elle aussi modifiée afin de créer un contexte qui revêt un caractère « exceptionnel » dans leur quotidien scolaire, toujours afin de favoriser les échanges et le dialogue : les élèves sont répartis en 4 équipes.

Vous l’aurez compris, l’intervention n’a rien d’une conférence avec l’intervenant au tableau… nous avons souhaité créer un environnement original, qui sorte les élèves de la configuration classique professeur/élève. C’est aussi pour cela que nous avons souhaité concevoir un jeu de plateau qui place les élèves en équipe et les pousse à intervenir individuellement et collectivement.


Site de l’association La Conflagration

En collaboration avec

Lexique des termes du Webmarketing

Panorama des métiers et spécialités du Webmarketing

Voici un panorama non exhaustif des métiers du Marketing Digital. En réalité, plus que de métiers, on peut parler ici de compétences. En effet, dans les TPE et PME, on demande souvent aux équipes Webmarketing d’être compétents dans une bonne partie des domaines ci-dessous…

Métiers du Développement Web – Métiers du Webmarketing – Métiers du Design Web

Le Webmarketer, un touche-à-tout

Le Webmarketer a pour mission de trouver tous les moyens pour générer puis augmenter le trafic d’un site. Ce métier s’exerce dans un grand nombre de contextes : sociétés pure player ou non, agences web, indépendants etc. Il est en liaison avec la Direction Commerciale, la Communication et les services techniques afin de définir la stratégie marketing du site web.

Son quotidien de répartit entre ces tâches/responsabilités :

  • Connaître de façon assez fine les internautes et leur comportement
  • Définir et adapter la stratégie marketing du site en choisissant les bons léviers d’acquisition et fidélisation
  • Mesurer l’impact des solutions mises en place
  • Fidéliser les internautes
  • Acheter des espaces pour promouvoir le site auprès des différents médias
  • Effectuer une veille stratégique de la concurrence et des partenaires potentiels

Webmarketer est donc une profession qui nécessite une grande polyvalence, car les tâches sont nombreuses, mais aussi et surtout un grand intérêt pour le Web, et plus spécifiquement le Web 2.0 (web de l’interactivité, des réseaux sociaux). Ce dernier doit être capable de suivre et s’adapter aux constantes évolutions des nouvelles technologies et plateformes de médias.

Où le trouver : Agences Web, TPE et PME pure player ou non.

Le Référenceur, l’expert SEO*

Le Référenceur (ou SEO Manager) est l’expert en référencement naturel. Ce métier s’exerce dans des Agences Web, des très grandes entreprises pure player ou très souvent, en indépendant. Cet expert SEO a pour objectif d’accroître la visibilité et l’audience des sites web via les moteurs de recherche (essentiellement Google qui capte actuellement 95% du trafic), tout en rendant plus accessibles les différentes informations aux internautes.

Sa tâche principale consiste à définir les objectifs de positionnement des pages d’un site sur les moteurs de recherche, en déterminant les expressions ou mots clés à cibler pour obtenir du trafic ou des ventes. La veille stratégique est elle aussi une part assez importante du quotidien du référenceur, car l’algorithme du moteur de recherche Google connaît chaque année d’importantes évolutions auxquelles il faut s’adapter.

Il arrive parfois que le Référenceur soit aussi responsable des campagnes d’affiliation ou de liens sponsorisés sur les moteurs de recherche.

*SEO = Search Engine Optimisation, ou Référencement naturel en français.

Où le trouver : Agences Web, Grandes entreprises pure player ou non.

Le Community Manager, un bon communicant

Community Manager est LE métier le plus connu du Webmarketing. On le trouve dorénavant un peu partout puisque les marques ont largement développé leur présence sur les Réseaux Sociaux ces dernières années… Ce dernier est chargé de construire des relations durables avec les clients et prospects, à travers des espaces communautaires (forums, blogs, réseaux sociaux). Souvent mal connu, ce métier est avant tout celui d’un communicant hors pair… Voici ses responsabilités :

  • Être ambassadeur de la marque/entreprise : le Community Manager est le porte-parole de la marque et interlocuteur reconnu de ses clients sur les espaces web communautaires où ils s’expriment (forums de discussions, blogs, etc).
  • Gérer et animer les communautés en orientant les clients-internautes vers des espaces de communication web maîtrisés (blogs et forums « corporate », page Facebook etc.). Il anime ces espaces en fournissant des contenus pertinents (ex : offres commerciales et événementielles, jeux, réponses aux questions d’internautes).
  • Faire de la veille : en effet, la veille représente une grande part de l’activité du Community Manager car ce dernier est garant de la bonne E-réputation de l’entreprise qu’il représente… et ça n’est pas rien !

Où le trouver : TPE, PME et Grandes entreprises.

Le Traffic Manager, le nez dans les chiffres

Le traffic Manager est le responsable gestion de trafic web. Son métier est très technique et on le retrouve le plus souvent en agences de marketing web. Il est le garant du tracking des actions et analyse les statistiques de trafic et/ou de vente d’un site web. Il fait aussi des reportings chiffrés. Ses outils de travail de prédilection sont les outils de Webanalytics comme Google Analytics.

Voici une liste non exhaustive de ses tâches/responsabilités :

  • Définir les stratégies d’acquisition et d’optimisation du trafic
  • Utiliser les outils de reporting automatisé du trafic afin de suivre et d’analyser l’audience du site via les KPIs (Key Performance Indicators)
  • Concevoir des tableaux de bord d’activité ou reportings.
  • Suivre l’indexation des pages des sites dans les moteurs de recherche, le taggage des campagnes etc.
  • Effectuer une veille sur les évolutions technologiques d’Internet
  • Suivre les évolutions des comportements des internautes/consommateurs sur le Web

Où le trouver : Agences Web, Grandes entreprises.

Le chef de pub, organisateur de campagnes pub

Le chef de pub (ou Media Planner) prévoit et coordonne les passages des campagnes publicitaires dans les différents médias traditionnels et web via l’élaboration d’un plan média. Il est l’intermédiaire entre l’annonceur et les régies publicitaires : il recueille ainsi les besoins de l’annonceur, élabore et propose une stratégie de campagne et négocie les budgets.

En Webmarketing, il intervient notamment en SEA*, mais aussi en Display et Affiliation.

*SEA = Search Engine Advertising, ou Référencement payant en français.

Où le trouver : Régies publicitaires, Agences Web.

Le chef de projet Web, l’architecte des sites web

Le chef de projet Web (ou Online Project Manager) définit la stratégie et les objectifs du site Web. C’est souvent lui qui rédige le cahier des charges, qu’il transmettra par la suite aux techniciens pour la mise en œuvre. Le chef de projet web est donc la passerelle entre le client, les rédacteurs, les techniciens, les développeurs, intégrateurs et, bien sûr, les internautes puisqu’ils sont les clients finaux.

Où le trouver : Agences Web, Entreprises pure player.

Le rédacteur web, la plume de votre site

Le rédacteur web est un pro de l’écriture Online, qui doit parfaitement maîtriser les codes du SEO (ou référencement naturel) afin d’optimiser le référencement du site au travers de ce qu’il rédige. L’écriture web est l’élément central d’une stratégie de Content Marketing, discipline du Webmarketing qui consiste à déployer des actions marketing à partir du contenu. Il a donc pour objet la production de contenus éditoriaux, naturellement viraux car ayant vocation à se propager d’eux-mêmes, et notamment sur les réseaux Sociaux.

Où le trouver : Agences Web, Entreprises pure player.

L’ergonome, l’expert UX*

L’ergonome se trouve le plus souvent en Agence ou dans des très grandes sociétés spécialisées dans les interfaces web complexes. Son métier consiste à rechercher les conditions d’interfaces idéales de lisibilité et d’utilisation optimales d’un site Internet. Quand vous vous dites « ce site est bien fait » ou « il est facile à utiliser », c’est souvent qu’il y a un -bon- ergonome derrière… Ce poste se trouve essentiellement dans les grandes entreprises car dans des sociétés de taille plus modeste, le Webmarketer ou le Chef de projet prennent souvent à leur charge la responsabilité de l’ergonomie d’un site.

*UX = User eXperience, ou Expérience Utilisateur en français

Où le trouver : Agences Web, Grandes Entreprises pure player.

Le Webdesigner, un graphiste expert Web

Le Webdesigner est le plus souvent rattaché à l’équipe Design qu’au Webmarketing et est chargé de réaliser la conception d’une interface web : l’architecture interactionnelle, l’organisation des pages et la navigation.

Ce graphiste « expert Web » intervient dès le début du projet : il élabore les maquettes des pages du site et produit les différents éléments graphiques du site. Il conçoit l’identité visuelle et la charte graphique des sites, tout en tenant compte des contraintes spécifiques du support Internet en termes d’ergonomie, d’utilisabilité et d’accessibilité.

Où le trouver : Agences Web, Grandes Entreprises pure player.

Le Data Analyst

Souvent de formation Ingénieur en Informatique, le Data Analyst est un des métier né avec le Big Data (concept d’une entreprise qui dispose d’une très importante quantité de données sur ses utilisateurs, et notamment des données comportementales).

Ce métier a pour vocation d’extraire de ces données brutes des pistes et des informations permettant à l’entreprise de prendre des décisions d’ordre stratégique, et aussi de segmenter les données par typologies d’utilisateurs. Le Data Analyst transforme donc des données brutes en informations exploitables grâce notamment, à des algorithmes de traitement des données.

Où le trouver : Agences Web, Grandes Entreprises pure player.

Le Responsable E-commerce

Le Responsable E-commerce a une vue très commerciale. Son objectif est financier et ROIste : augmenter les ventes en ligne du ou des sites dont il est responsable afin de faire grimper le chiffre d’affaires de l’entreprise. Et pour cela, il utilisera tous les leviers webmarketing à sa disposition : référencement naturel (SEO), référencement payant (SEA), emailing, affiliation, display, réseaux sociaux…

Le Responsable E-commerce est souvent l’intermédiaire entre les différents services (logistique, commercial…) et s’assure du bon déroulement des ventes en ligne (stocks, pricing, technologies de paiement en ligne, outils SAV…). Il est aussi attentif aux questions ergonomiques et de parcours clients.

Où le trouver : PME, Grandes entreprises pure player.

Le Content Manager

Le Content Manager a pour objectif d’améliorer l’image de la marque ou de l’entreprise sur Internet, via le travail du contenu (textes, visuels, vidéos). Il met en place la stratégie éditoriale en ligne de l’entreprise.

—Son métier consiste à déployer des stratégies et des actions marketing à partir du contenu, lui-même issu du métier, des produits, des actualités des marques. —Il permet ainsi par son action de renforcer une image, de fidéliser les clients, d’augmenter les ventes…

Où le trouver : Agences Web, Grandes entreprises pure player.

Le Chef de projet CRM, expert de la relation client

Ce dernier est responsable de la relation client, il a pour fonction de comprendre ses clients afin de mettre en place des outils d’acquisition et de fidélisation, via l’utilisation d’un CRM.

Le CRM (Customer Relationship Management) est un outil permettant de gérer sa base de données client en y ajoutant notamment des règles de gestion relationnels. Par exemple : si un client abandonne son panier, on pourra lui envoyer un email automatique de relance quelques jours plus tard…

Ce métier nécessite des compétences en Marketing mais aussi en Informatique.

Où le trouver : Agences Web, entreprises pure player.

Le Développeur web

Le développeur web (ou programmeur, ou codeur) est celui qui crée le code des sites Internet. C’est un technicien expert dans un ou plusieurs langages de programmation front-end (HTML, CSS, Javascript) et/ou back-end (PHP, Python…). Le développeur travaille le plus souvent en équipe. Il peut aussi être spécialiste dans un langage de programmation dit « natif », notamment dans le domaine des applications mobiles Android et IOs.

Où le trouver : Agences Web, TPE, et Grandes entreprises pure player ou non.

Le Webmaster, le métier presque disparu

Ce métier n’existe plus vraiment, mais on le retrouve parfois encore dans l’intitulé de certaines offres d’emploi. Il y a quelques années, lorsque les sites internet étaient moins complexes, il était courant qu’une seule personne soit en charge de tout : l’esthétique du site, sa mise en place technique et le Webmarketing. le Webmaster était alors le responsable du site Internet. Suivant la taille de la structure dans laquelle il travaillait, il avait plus ou moins de nombreuses responsabilités. C’était un poste très polyvalent et qui nécessitait souvent des compétences techniques.

Le métier de Webmaster s’est aujourd’hui diversifié en une galaxie de spécialités dont beaucoup sont listées ici.

A vous de choisir le métier qui correspond le mieux à vos compétences… et à vos envies !

 

Pourquoi un blog dans sa stratégie Réseaux Sociaux ?

Dans toute stratégie Social Média qui se respecte, le blog est un élément central, la charnière qui relie vos présences sociales à votre site internet. Et cerise sur le gâteau, votre blog « travaille » pour le référencement naturel de votre site… explications.

 

Et au fait, c’est quoi un blog ?

Un blog peut être de taille importante ou minimale. En effet la rubrique « Actualités » de votre site vitrine ou E-commerce est déjà un blog, car les articles et contenus y sont organisés de manière chronologique : le contenu le plus récent apparaît en 1er. Les blogueurs quant à eux, utilisent des supports de grande ampleur avec des catégories et sous-catégories d’articles. Cela dit pour se lancer dans ce type de blog, il faut être en capacité de publier 1 à 2 fois par jour…

Si je prends mon propre exemple, l’article que vous êtes en train de lire fait partie de la rubrique « Actualités » de mon site, bien que mon site ne soit pas un blog. Mon site blue-bee-land.com est donc un site vitrine, qui intègre une partie blog :

Utiliser un blog ou publier directement sur les Réseaux Sociaux ?

Les contenus que vous publiez sur les Réseaux Sociaux sont mal référencés par Google. Un article publié sur Facebook par exemple, ne remontera pas dans la SERP (ou Page de résultat de moteur de recherche) Google, tout simplement parce que le robot indexeur Google (le Googlebot) considère que les contenus issus des Réseaux Sociaux ne sont pas de qualité suffisante pour être proposés à l’internaute… Ce qui la plupart du temps, n’est pas franchement faux.

Mais vous allez me dire : « quand je saisis le nom de mon entreprise dans Google, ma page Facebook remonte dans les résultats »… Oui c’est exact, la page dans sa globalité remonte, mais pas les articles qui y sont publiés… grande nuance. Voici un exemple : si vous publiez un article sur Facebook qui s’appelle « Comment référencer son site web ? », il n’y a aucune chance que l’internaute qui souhaite en savoir plus sur ce sujet tombe sur votre article dans les résultats Google, car il n’est présent que sur Facebook. Aucune. Par contre, si vous écrivez votre article sur un blog, ce dernier remontera dans les résultats du moteur de recherche…

Une utilisation de blog que je vous conseille :

  1. Mettez en place un blog (ou rubrique Actualités) sur votre site
  2. Rédigez-y tous vos articles
  3. Partagez ensuite sur vos réseaux sociaux à partir du blog… et oui, c’est aussi à ça que servent les boutons de partage sur les blogs !

Blog et Référencement naturel

Et enfin, l’autre avantage du blog, et ce n’est pas le moindre, c’est que votre blog favorise le référencement naturel de votre site, du moment qu’il est installé sur le même domaine que ce dernier. Pourquoi ? Car les sites régulièrement mis à jour sont favorisés par Google. La rubrique Actualités d’un site est alors un bon moyen d’avoir régulièrement des contenus « frais » sur son site Internet.

Et de plus, le blog génère du trafic en provenance des réseaux sociaux (puisque les articles y sont partagés). Cela permet de multiplier les liens entrants (backinks), importants dans une Stratégie de Netlinking.

Marketing Multicanal, Crosscanal et Omnicanal : les différences

Qu’appelle-t-on marketing Multicanal, Crosscanal et Omnicanal ? En effet, il existe différents modes de fonctionnement liés au Marketing digital dans les entreprises. La plupart du temps, le mode choisi -ou subi- dépend grandement des moyens investis par l’entreprise dans sa stratégie digitale, et de son niveau d’expertise sur ce sujet.

 

Le Marketing multicanal

Le marketing multicanal, le plus basique, consiste à combiner plusieurs canaux de sollicitation des utilisateurs. En revanche ces canaux fonctionnent en parallèle, et non ensemble.

Explications : les clients utilisent un des canal de la société pour acheter un produit (magasin, mobile, tablette,  ordinateur etc.) mais ces canaux ne sont pas connectés entre eux. Ce sont des espaces séparés au sein de l’entreprise, souvent gérés par différents services qui ne mutualisent pas leurs informations.

Donc si un client a pour habitude de commander en ligne mais se rend un jour en magasin, les employés n’auront pas accès à son historique d’achats. Le canaux séparés ne permettent pas de le suivre d’un support à un autre…

En conclusion, dans un fonctionnement multicanal, les canaux sont séparés les uns des autres et ne fonctionnent pas ensemble. Ils peuvent même être en compétition.

Le Marketing crosscanal

Le marketing crosscanal fait en sorte que les différents canaux de distribution d’une entreprise (magasin, catalogue, site internet etc.) fonctionnent ensemble, plutôt que de se concurrencer.

Du coup, les consommateurs peuvent passer par différents canaux pour la même action (commande, prise de contact, demande de devis…). Cela permet de lisser l’expérience client sur l’ensemble du processus. Par exemple, le « click and collect » permet aux clients de commander en ligne et de retirer leur produit en magasin (phénomène de transfuge d’utilisateurs appelé Web to store). Dans l’autre sens, le client peut essayer des habits en boutique, rentrer chez lui, prendre le temps d’y réfléchir et passer commande en ligne (Store to web du coup).

En conclusion, dans le fonctionnement crosscanal les canaux ne sont plus en compétition mais deviennent complémentaires. Ce fonctionnement est du coup nettement plus efficace d’un point de vue Marketing que le multicanal.

Le Marketing omnicanal

Le marketing omnicanal est le fonctionnement le plus avancé d’un point de vue marketing digital. Il consiste en l’optimisation de l’utilisation simultanée des différents canaux d’une entreprise. Il permet ainsi à la marque de diversifier ses canaux de vente tout en les liant de façon fluide, autrement dit, sans interruption de parcours pour l’utilisateur.

Dans ce contexte idéal, les différents canaux interagissent en temps réel : un canal sert un autre. Prenons pour exemple la société Décathlon. Cette dernière a récemment installé des ordinateurs dans ses magasins. Ainsi lorsqu’un produit n’est pas ou plus disponible, le client peut le commander en ligne de l’intérieur du magasin, sur le site de la marque. Cela permet à Décathlon de lier le online (en ligne) et offline (hors ligne, le magasin).

Il est en effet important de noter que les consommateurs ont naturellement tendance à utiliser plusieurs supports en même temps : ils peuvent regarder leur smartphone alors qu’ils sont dans les rayons d’un magasin, ou même surfer sur leur tablette devant la télévision… Et inversement, ils peuvent aussi comparer les prix ou lire des avis sur leur smartphone lorsqu’ils sont devant le produit en boutique…

Le fonctionnement omnicanal permet ainsi aux consommateurs d’avoir accès à des informations en temps réel, n’importe où, n’importe quand et sur n’importe quel canal.

 

Un canal d’acquisition, en marketing digital, est un espace de sollicitation et captation de clients pour une marque. Cet espace peut être en ligne (site internet, réseaux sociaux etc.) ou hors ligne (boutique physique).

Comment créer un Objectif dans Google Analytics

Je vous explique ici comment créer un objectif dans Google Analytics. Cette fonction de Google Analytics vous permet de définir des objectifs à atteindre pour votre site : nombre de ventes à réaliser, de formulaires envoyés etc.

 

1. Allez dans l’Administration de Google Analytics. Dans la colonne « Vue », cliquez sur « Objectifs ».

2. Puis cliquez sur « Créer un objectif ».

3. Activez un des modèles prédéfinis ou l’option Personnalisée.

4. Saisissez le Nom de l’objectif dans la zone correspondante.

5. Activez le Type d’objectif souhaité.



Destination : l’adresse web à partir de laquelle l’internaute réalisera l’action voulue.

Durée : objectif lié au temps passé par l’internaute sur le site (intéressant pour les sites de contenus tels que journaux, blogs etc.)

Pages/écrans par sessions : objectif lié au nombre de pages/sessions consultées par l’internaute.

Evènements : un événement est défini comme objectif.
Exemple : vous avez défini comme événement les clics effectués sur des adresses email. L’évènement peut ainsi devenir un objectif.


Votre objectif est désormais crée ! Vous pouvez l’activer ou le désactiver à tout moment via le panneau ci-dessous.

Les rapports « Conversions » de Google Analytics vous permettront ainsi de mesurer les performances de l’objectif défini ! Mais aussi de basculer d’un objectif à un autre pour visualiser leurs statistiques respectives.