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Les modèles économiques du Digital / Business Models Web

Voici un panorama des différents Business Models du digital.

La commission

Une Marketplace sur le Web va mettre en valeur des commerçants et prélève une commission sur le prix de vente à chaque transaction effectuée via son site.

En échange, la Marketplace investit dans un bon référencement et dans un design travaillé. Elle offre ainsi une visibilité aux commerçants qui y sont présents.

Inconvénient du modèle : la dépendance de l’annonceur vis-à-vis de la plateforme.

Le Freemium

Le modèle économique freemium –contraction de « free » et de « premium »– est adopté par de nombreux sites et applications mobiles. Il consiste à proposer la gratuité jusqu’à un certain volume de consommation, de commande ou d’utilisation du site.

Ce modèle ne peut fonctionner que si les fonctionnalités payantes ont une réelle valeur ajoutée pour l’utilisateur.

L’abonnement

Il consiste à abonner les clients pour un service récurrent, généralement mensuel. Il permet à l’entreprise de sécuriser sa trésorerie, en anticipant le volume des commandes tout en connaissant le chiffre d’affaires qu’elle entrera.

Par exemple, de nombreux e-commerçants ont joué sur ce modèle en proposant notamment l’envoi d’une box mensuelle. Cela dit, ce système s’essouffle souvent rapidement.

Le modèle adaptatif

Il consiste à optimiser ses ventes en proposant un produit ou un service qui disparaîtra s’il n’est pas vendu.  Ce modèle se base sur la variation des prix en fonction du volume de la demande. On peut le voir sur certains sites de voyages, qui, par exemple, proposent aux utilisateurs de poser une option pour un week-end à un prix ultra-compétitif, à condition qu’il y ait suffisamment de monde (défini en amont) qui pose la même option dans un délai imparti…

Autre exemple, la SNCF propose des billets à des tarifs spécifiques en fonction de la demande et des habitudes des usagers, qui disparaissent de la circulation en cas de non-réservation.

Ce système permet de booster les ventes et optimise le déstockage.

La publicité

Modèle économique basé sur le financement par la publicité : le site héberge des annonces publicitaires, souvent par l’intermédiaire d’une régie, et se rémunère sur ces revenus publicitaires.

Avantages : La publicité en ligne permet de générer des revenus de façon automatique.

On peut proposer un produit ou un service gratuitement, comme Google et Facebook, qui fonctionnent sur ce modèle.

Inconvénients : Générer un véritable chiffre d’affaires grâce à la publicité nécessite un nombre de visiteurs très important.

Marketing Multicanal, Crosscanal et Omnicanal : les différences

Qu’appelle-t-on marketing Multicanal, Crosscanal et Omnicanal ? En effet, il existe différents modes de fonctionnement liés au Marketing digital dans les entreprises. La plupart du temps, le mode choisi -ou subi- dépend grandement des moyens investis par l’entreprise dans sa stratégie digitale, et de son niveau d’expertise sur ce sujet.

 

Le Marketing multicanal

Le marketing multicanal, le plus basique, consiste à combiner plusieurs canaux de sollicitation des utilisateurs. En revanche ces canaux fonctionnent en parallèle, et non ensemble.

Explications : les clients utilisent un des canal de la société pour acheter un produit (magasin, mobile, tablette,  ordinateur etc.) mais ces canaux ne sont pas connectés entre eux. Ce sont des espaces séparés au sein de l’entreprise, souvent gérés par différents services qui ne mutualisent pas leurs informations.

Donc si un client a pour habitude de commander en ligne mais se rend un jour en magasin, les employés n’auront pas accès à son historique d’achats. Le canaux séparés ne permettent pas de le suivre d’un support à un autre…

En conclusion, dans un fonctionnement multicanal, les canaux sont séparés les uns des autres et ne fonctionnent pas ensemble. Ils peuvent même être en compétition.

Le Marketing crosscanal

Le marketing crosscanal fait en sorte que les différents canaux de distribution d’une entreprise (magasin, catalogue, site internet etc.) fonctionnent ensemble, plutôt que de se concurrencer.

Du coup, les consommateurs peuvent passer par différents canaux pour la même action (commande, prise de contact, demande de devis…). Cela permet de lisser l’expérience client sur l’ensemble du processus. Par exemple, le « click and collect » permet aux clients de commander en ligne et de retirer leur produit en magasin (phénomène de transfuge d’utilisateurs appelé Web to store). Dans l’autre sens, le client peut essayer des habits en boutique, rentrer chez lui, prendre le temps d’y réfléchir et passer commande en ligne (Store to web du coup).

En conclusion, dans le fonctionnement crosscanal les canaux ne sont plus en compétition mais deviennent complémentaires. Ce fonctionnement est du coup nettement plus efficace d’un point de vue Marketing que le multicanal.

Le Marketing omnicanal

Le marketing omnicanal est le fonctionnement le plus avancé d’un point de vue marketing digital. Il consiste en l’optimisation de l’utilisation simultanée des différents canaux d’une entreprise. Il permet ainsi à la marque de diversifier ses canaux de vente tout en les liant de façon fluide, autrement dit, sans interruption de parcours pour l’utilisateur.

Dans ce contexte idéal, les différents canaux interagissent en temps réel : un canal sert un autre. Prenons pour exemple la société Décathlon. Cette dernière a récemment installé des ordinateurs dans ses magasins. Ainsi lorsqu’un produit n’est pas ou plus disponible, le client peut le commander en ligne de l’intérieur du magasin, sur le site de la marque. Cela permet à Décathlon de lier le online (en ligne) et offline (hors ligne, le magasin).

Il est en effet important de noter que les consommateurs ont naturellement tendance à utiliser plusieurs supports en même temps : ils peuvent regarder leur smartphone alors qu’ils sont dans les rayons d’un magasin, ou même surfer sur leur tablette devant la télévision… Et inversement, ils peuvent aussi comparer les prix ou lire des avis sur leur smartphone lorsqu’ils sont devant le produit en boutique…

Le fonctionnement omnicanal permet ainsi aux consommateurs d’avoir accès à des informations en temps réel, n’importe où, n’importe quand et sur n’importe quel canal.

 

Un canal d’acquisition, en marketing digital, est un espace de sollicitation et captation de clients pour une marque. Cet espace peut être en ligne (site internet, réseaux sociaux etc.) ou hors ligne (boutique physique).

Les principaux Indicateurs de Performance (KPI) du E-commerce

KPI est l’acronyme de « Key Performance Indicator ». Il s’agit des indicateurs indispensables à suivre dans le cadre d’une stratégie E-commerce. En voici les principaux.

 

Étudier ces KPI est fondamental pour un site E-commerce, car cela vous permettra de proposer des pistes d’optimisation solides car basées sur l’analyse des statistiques réelles de vente. Google Analytics est un des outils de WebAnalytics qui permet de visualiser les statistiques du commerce électronique. C’est aussi le plus connu et le plus utilisé car entièrement gratuit et assez simple à mettre en place.

Le taux de conversion

Le taux de conversion est le rapport entre le nombre de ventes et le nombre de visiteurs. Il se situe en moyenne entre 1 et 3% sur l’ensemble des sites e-commerce. Mais pour la majorité des boutiques en ligne, 0,5% est plus proche de la réalité…

Cette situation est souvent dû à une absence d’analyse de ses données statistiques, ou bien encore à la non-prise de conscience de l’importance de points essentiels (photos, ergonomie, SEO etc.)

Le taux de rebond

Il correspond au temps que l’internaute va passer sur votre site Internet.

Un rebond est comptabilisé si l’internaute arrive sur le site et repart dans un délai très bref de l’ordre de quelques secondes. C’est-à-dire que l’internaute est venu et est reparti de suite…

Plus le taux de rebond de votre site est élevé et plus celui-ci est considéré comme de mauvaise qualité.

Le taux de refus

Le taux de refus représente les visites (hors rebond) qui ne démarrent pas de processus de commande. Le taux de refus (+/- 90%) est élevé quelque soit le secteur d’activité.

Il indique que de nombreuses visites ne viennent pas sur les sites uniquement pour acheter mais également pour s’informer en vue d’un achat qui se concrétisera peut-être via un autre canal : catalogue, magasin…

Le taux d’abandon

Le taux d’abandon représente le rapport entre les internautes qui ont effectué l’achat et ceux qui ont abandonné leur processus d’achat. Tout se passe ici dans le tunnel de commande.